© Camille Holtz, IDHAO
Alors que l’appel à candidatures du Parcours d’Auteur·rice·s #7 vient d’être lancé, voici des nouvelles de Franky Demoulin qui a participé à la dernière édition du Parcours d’Auteur·rice·s. Il vient de terminer le tournage de son court-métrage IDAHO avec l’aide du GREC. Rencontre.
- De quoi parle votre film « IDAHO » ?
IDAHO suit une bande de jeunes qui se rendent à une petite rave party en bord de mer. La fin de l’été et de leur amitié va amener Ivan, le personnage principal, à faire la rencontre de personnages fantastiques, que l’on suit en parallèle tout au long de cette même nuit. C’est un film qui mélange les genres, entre inspiration documentaire et cinéma fantastique.
- Qu’est-ce que l’aide à la production du GREC dont vous avez bénéficié ?
Le GREC (Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques) est une association soutenue par le CNC et qui produit depuis 1969 des premiers films, en portant une attention particulière à la recherche de nouvelles formes et narrations. Mon projet a été retenu dans le cadre de leur sélection sur scénario. Pour moi, c’est une opportunité assez rare d’être soutenu et accompagné de cette manière lorsqu’on fait un premier film. On garde une grande liberté artistique, tout en restant fortement impliqué dans chaque étape de fabrication.
- Où en êtes vous dans le processus de fabrication de ce film ? Avez-vous déjà une date de diffusion ?
Le tournage s’est terminé il y a peu, donc on commence tout juste la post-production, avec un gros travail à venir, tant à l’image (vu qu’il y a quelques trucages en plus du montage) qu’au son (car le film a une dimension sonore et musicale importante). Le film sera néanmoins terminé entre la fin de cette année et début 2024. Pour la diffusion, il va falloir attendre de voir ce qu’en pensent les programmatrices et programmateurs de festivals !
© Camille Holtz, IDHAO
- Qu’est-ce que le Parcours d’Auteur·rice·s vous a apporté ?
Comme je n’ai pas été formé à l’écriture de fiction, le Parcours m’a apporté des outils pour écrire mon projet, tout en restant proche de mes intentions. Ce sont des conseils, des réflexes ou des questionnements que je vais continuer à développer pour mes prochains scénarios. Au-delà de ça, ce fut une expérience assez riche, notamment grâce aux rencontres que j’ai pu y faire, mais aussi de la bienveillance et l’implication de Magali, Vincent et Joanna, qui ont encadré le Parcours.
- Comment votre projet de film a-t-il évolué pendant le Parcours d’Auteur·rice·s ?
Je suis arrivé au Parcours avec un scénario pour lequel j’avais déjà écrit plusieurs versions. Le temps que j’ai passé à réécrire m’a permis de me concentrer sur ce qui devait être consolidé, par exemple travailler sur les dialogues ou aller plus loin dans la caractérisation des personnages (que j’ai poursuivie avec les actrices et acteurs lors des répétitions).
- Une anecdote, un moment fort que vous avez vécu pendant le Parcours d’Auteur·rice·s ?
C’est difficile de n’en choisir qu’une. Je retiens surtout les soirées de janvier passées devant le feu de cheminée avec les autrices et auteurs et l’équipe du Parcours.
- Avez-vous d’autres projets sur lesquels vous travaillez en ce moment?
Ce n’est pas les projets qui manquent ! En ce moment, j’écris un nouveau court-métrage, plus intime que le précédent, notamment parce qu’il travaille la matière du souvenir et que je souhaite le tourner dans la région où je suis né. À côté, j’ai toujours des projets de films documentaires, d’installations vidéo, etc.
- Quels films vous ont marqué et ont influencé votre travail ?
Les œuvres qui m’influencent changent en fonction du projet sur lequel je travaille. Si je ne devais en citer que quelques unes pour IDAHO, ce serait : Suspiria de Dario Argento, les films de Jean Cocteau, le cinéma de Wong Kar-Wai, Halloween de John Carpenter, les premiers films de Richard Linklater, sans oublier des influences littéraires : Koltès, Shakespeare, Dostoïevski, Boulgakov…
Pour suivre ce projet
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