Vendredi 22 & samedi 23 mars
Le lieu Unique – Nantes – En accès libre
Deux jours, six films, six rencontres et une table ronde pour fêter le cinéma documentaire d’auteur·rice au Lieu Unique !
Récits intimes et histoires de famille, films politiques qui nous éclairent sur le monde, retour sur des grandes périodes de l’Histoire, les six films choisis cette année nous racontent des histoires personnelles et nous font rencontrer des personnages aux prises avec leurs passions, leurs difficultés, leurs espoirs. Quand la réalité dépasse la fiction, c’est Vrai de Vrai !
Chaque année, la Scam récompense 30 documentaires de l’année écoulée à l’occasion de son festival parisien Vrai de Vrai – Les Étoiles du documentaire. Des mini-festivals sont ensuite organisés avec plusieurs partenaires culturels en région pour découvrir ces films étoilés. Pour la 4ème année, le Lieu Unique décline cette grande fête du documentaire en partenariat avec La Plateforme, Pôle cinéma audiovisuel.
PROGRAMMATION
VENDREDI 22 MARS
14h30 – Le procès, Prague 1952 de Ruth Zylberman
France, 2021, Pernel Media, Arte France, 70’, vostfr
17h – America de Giacomo Abbruzzese
France/Italie, 2019, La Luna Productions, 59’, vostfr
19h30 – Austral de Benjamin Colaux
France, 2022, Stenola Films, 97’, vostfr
SAMEDI 23 MARS
14h30 – En route pour le milliard de Dieudonné Hamadi
France/République Démocratique du Congo/ Belgique, 2020, 88’, vostfr
17h – Il faut ramener Albert de Michaël Zumstein
France, 2021, Squawk, 52’
20h – Chaylla de Clara Teper et Paul Pirritano
France, 2022, Novanima Productions
18h – TABLE RONDE > Histoires de famille
avec les réalisateurs Michaël Zumstein, Giacomo Abbruzzese et Beatriz Rodovalho, chercheuse et enseignante en cinéma, modérée par Mirabelle Fréville, réalisatrice et documentaliste.
Pourquoi et comment, un jour, décide-t-on de filmer ses proches ? Pourquoi et comment décide-t-on de dévoiler au monde cette intimité ? Comment le cinéma arrive-t-il à faire de ces images familiales une oeuvre d’art ?
Un événement organisé par le Lieu Unique, en partenariat avec la Scam (Société Civile des Auteurs Multimédia), La Cinémathèque du documentaire, Images en Bibliothèques et Le Pôle cinéma audiovisuel des Pays de la Loire – La Plateforme.
LES FILMS EN SÉLECTION
VENDREDI 22 MARS
14h30 – Le procès, Prague 1952 de Ruth Zylberman
France, 2021, Pernel Media, Arte France, 70’, vostfr
Au bout du monde, trois hommes affrontent la mer australe et ses dangers. Ils quittent leur famille, bravent le froid et les tempêtes pour aller à la rencontre de pêcheurs isolés dans les îles tristement célèbres de l’extrême sud du Chili. Mais alors que Milton se fait un nom dans le milieu malgré l’attachement qu’il voue à ses deux jeunes enfants, Andres, orphelin, tente de quitter ce métier incertain et sa famille maritime pour se consacrer entièrement à la femme qu’il vient de rencontrer. Ces deux histoires gravitent autour de celle de Guillermo tiraillé entre ses blessures familiales et une mer sauvage qui le rappelle inexorablement.
Projection suivie d’une rencontre à distance avec Benjamin Colaux, modérée par Céline Novel, réalisatrice
17h – America de Giacomo Abbruzzese
France/Italie, 2019, La Luna Productions, 59’, vostfr
“L’été dernier, ma grand-mère me dit pour la première fois que mon grand-père n’était pas mort d’un accident de voiture à New York, comme je l’avais toujours cru. Il avait été assassiné à Harlem, dans les années soixante-dix. Le documentaire, combinant la forme d’un film d’essai et du cinéma familial, émerge de mon voyage de recherche à New York, alors qu eje suis parti enquêter sur sa mort. » Giacomo Abbruzzese
Projection suivie d’une rencontre avec Giacomo Abbruzzese, modérée par Justine Harbonnier, réalisatrice.
19h30 – Austral de Benjamin Colaux
France, 2022, Stenola Films, 97’, vostfr
Au bout du monde, trois hommes affrontent la mer australe et ses dangers. Ils quittent leur famille, bravent le froid et les tempêtes pour aller à la rencontre de pêcheurs isolés dans les îles tristement célèbres de l’extrême sud du Chili. Mais alors que Milton se fait un nom dans le milieu malgré l’attachement qu’il voue à ses deux jeunes enfants, Andres, orphelin, tente de quitter ce métier incertain et sa famille maritime pour se consacrer entièrement à la femme qu’il vient de rencontrer. Ces deux histoires gravitent autour de celle de Guillermo tiraillé entre ses blessures familiales et une mer sauvage qui le rappelle inexorablement.
Projection suivie d’une rencontre à distance avec Benjamin Colaux, modérée par Céline Novel, réalisatrice
SAMEDI 23 MARS
14h30 – En route pour le milliard de Dieudonné Hamadi
France/République Démocratique du Congo/ Belgique, 2020, 88’, vostfr
Sola, Modogo, Mama Kashinde, Papa Sylvain, Bozi, Président Lemalema… font partie de l’Association des victimes de la Guerre des Six Jours de Kisangani. Depuis 20 ans, il·elles se battent pour la mémoire de ce conflit et demandent réparation pour les préjudices subis. Excédé·es par l’indifférence des institutions à leur égard, il·elles décident de se rendre à Kinshasa pour faire entendre leurs voix. 1734 km sur le fleuve Congo, une incroyable épopée pour réclamer justice.
17h – Il faut ramener Albert de Michaël Zumstein
France, 2021, Squawk, 52’Roger, Colette et Nicole se lancent dans une mission impossible : ramener en France le cercueil de leur grand frère, enterré dans un cimetière militaire d’Oran en Algérie depuis 1944. Pour cela il va falloir surmonter l’enfer administratif et, à plus de 90 ans, apprendre à dompter le numérique : la tablette, Siri, les sms, les emails… Pour le meilleur et pour la vie. Un film touchant, entre cocasserie et drame.
20h – Chaylla de Clara Teper et Paul Pirritano
France, 2022, Novanima Productions
Lens, nord de la France. Chaylla, 23 ans, tente de se libérer d’une relation conjugale violente. Elle est prête à se battre pour obtenir la garde de ses enfants. Mais l’espoir persiste en elle de former de nouveau une famille avec son ex-compagnon. Entre combat juridique et lutte intime, Chaylla est le récit de quatre années de la vie d’une jeune femme, dont les tentatives d’émancipation et le désir puissant de justice se confrontent aux mécanismes de l’emprise et de la dépendance.