La réalisatrice nantaise Lisa Diaz entame cette semaine le tournage de son prochain court métrage « Ma Maison ». 6 jours dans le Finistère qui s’annoncent intenses. Elle tourne avec Emmanuel Salinger comme acteur principal et une équipe technique et artistique qui compte plus de 30 personnes. Son film retrace l’histoire d’un homme qui revient quelques jours dans la maison de sa mère pour faire un dernier tri avant la mise en vente. C’est l’automne. La mer n’en finit pas de monter…
Le film est produit par Colette Quesson, A perte de Vue Film.
Le film a reçu le soutien de la contribution financière du CNC et de la région Pays de la Loire.
Plus d’infos sur le film
Nous avons rencontré Lisa. Et elle s’est présentée.
« Je suis née dans les montagnes ardéchoises de parents soixante-huitards judéo-turco-germano-italo-espagnols. J’ai bien su occuper mon enfance dans cette belle région reculée du monde, notamment en regardant des films collectionnés par mon père – des centaines de K7 VHS bien ordonnées par ordre alphabétique. Fortement influencée par le bal des vampires, je tourne un film de vampire à 16 ans. N’ayant pas trouvé la fin de l’histoire, la chose ne sera jamais achevée. A dix-huit ans, je vais à Paris, hante le quartier latin, étudie l’histoire, le latin et le grec – à Henri IV puis la Sorbonne – rêvant de devenir archéologue comme Indiana Jones, pour renoncer finalement assez vite… Après une année de dolce vita romaine, je commence à travailler sur des courts-métrages comme scripte… J’émigre à Nantes. Là je fais de belles rencontres et je me dis que je vais poser mes valises là… Je me lance en 2006 dans la réalisation après avoir obtenu le premier prix du concours du scénario de l’Eure et du Moulin d’Andé pour l’absent.
Depuis je vais dans deux territoires, fiction et documentaire. Je me suis formée en cours de route à l’écriture et à la réalisation, en passant par le Groupe Ouest l’école du doc de Lussas, la FEMIS, ou Phonurgia Nova (pour la réalisation de documentaire sonore).
Je m’investis dans différentes assos ou collectifs tels que Makiz’Art, Cinesphère ou l’ARBRE (association des réalisateurs en Bretagne).
A côté de la réalisation, je mène aussi des ateliers d’éducation artistique, et puis j’écris, pas mal de machins: histoires pour enfants, nouvelles… Et aussi je fais pousser deux enfants. Et finalement, je ne sais pas si c’est plus facile à réussir que les films. A priori oui ».