C’est avec une grande fierté et en responsabilité que nous annonçons aujourd’hui les 12 lauréat·e·s de la huitième édition du Parcours d’Auteur·ice·s 2025, une formation dédiée à l’écriture filmique portée par La Plateforme – Pôle cinéma audiovisuel des Pays de la Loire.
Le Parcours d’Auteur·rice·s a toujours été un lieu d’accompagnement, de rencontre et de professionnalisation pour les auteur·rice·s en région. Depuis sa première édition, il a permis à de nombreux talents de s’épanouir, de structurer leurs projets et de faire entendre des voix singulières.
Cependant, dans un contexte particulièrement difficile marqué par le désengagement de la Région Pays de la Loire, qui a décidé de réduire et de retirer son soutien à de nombreuses structures culturelles, associatives et sportives, nous nous retrouvons, nous aussi, confronté·e·s à une situation incertaine. En effet, à partir de 2025, notre subvention régionale connaîtra une baisse de 50 %, pour disparaître complètement en 2026. Par conséquent, de nombreux projets culturels — dont le Parcours d’Auteur·rice·s — sont aujourd’hui en péril. Nous nous trouvons dans une situation inédite où l’existence même de La Plateforme est menacée. Ce soutien fondamental pour la structuration de notre secteur pourrait ne plus être assuré dans les années à venir. Le projet du Parcours a été initié en réponse à l’absence de soutien à l’écriture de la Région Pays de la Loire. Comme en témoigne le taux de transformation de projets en films, le Parcours a fait ses preuves et demeure un levier essentiel pour l’écriture de fictions et documentaires.
Face à cette incertitude, nous avons décidé, avec détermination, de maintenir l’édition 2025. Nous ne voulons pas abandonner nos auteur·rice·s, et nous souhaitons plus que jamais continuer à être ce que La Plateforme a toujours été : un lieu de soutien, de refuge et d’intelligence collective pour les professionnel·les de nos métiers. Loin d’être une évidence, notre capacité à poursuivre ce travail tout au long de la période du Parcours, est et sera le fruit d’efforts exceptionnels de la part de notre équipe salariée et bénévole. Néanmoins, elle ne pourra se prolonger au-delà de l’année à venir sans un soutien solide.
Nous sommes pleinement conscient·es que cette huitième édition pourrait être la dernière sous sa forme actuelle, mais nous croyons fermement en l’importance de ce projet pour notre écosystème régional. En effet, l’écriture des projets artistiques constitue le socle sur lequel repose la dynamique de notre filière. C’est pourquoi, dans les mois à venir, nous engagerons une réflexion collective, en lien étroit avec nos partenaires, pour imaginer ensemble l’avenir de la pérennisation du soutien à la création et à la production cinématographique et audiovisuelle en région.
Nous réaffirmons donc plus que jamais notre engagement car nous avons à cœur de soutenir celles et ceux qui, à travers leurs écrits et leur vision artistique, contribuent à la vitalité et à la diversité de notre paysage cinématographique et audiovisuel.
C’est avec cette conviction que nous avons le plaisir de présenter les lauréat·e·s du Parcours d’Auteur·rice·s 2025, des talents prometteurs qui participent activement à l’avenir de notre secteur :
PROJETS DOCUMENTAIRE
- Solenn BARBOSA-DIAZ
Projet de film : A prendre soin
Scénariste, réalisatrice et artiste intervenante, Solenn a réalisé des films pour des associations ainsi que des vidéos pour des compagnies de danse et de théâtre. Formée initialement en anthropologie, elle a ensuite suivi une formation en réalisation aux ateliers Varan et à l’écriture au master scénario de l’université de Nanterre. Elle aime travailler en collaboration et est membre du collectif rennais Eskemm Films. Dans ses projets personnels, elle s’intéresse aux personnages féminins dans la mythologie, aux transmissions entre générations et à la manière de prendre soin aujourd’hui au sein de notre société.
Synopsis : Pascale est patiente partenaire, atteinte de sclérose en plaques, elle s’implique entièrement pour faire reconnaître les connaissances acquises par les personnes souffrant de maladie chronique. À l’hôpital de Morlaix, elle monte un projet avec Laurence et Alice, toutes les deux impliquées dans le milieu médical. Ce trio fait pression pour développer un projet construit entre soignant·es et patient·es. Seulement, ce n’est pas simple de faire accepter cela dans un monde où la connaissance est souvent réservée aux médecins et dans une culture médicale encore vissée dans un modèle patriarcal.
- Cécile CLOS
Projet de film : Les vertus de l’oubli, une rencontre avec ma mère
Cécile Clos est une photographe plasticienne, diplômée en arts plastiques (Rennes 2) et en Sciences et techniques de l’image photographique (Paris 8). Elle travaille depuis une vingtaine d’années pour le Musée d’Arts de Nantes comme photographe-vidéaste et poursuit en parallèle ses recherches artistiques. A travers plusieurs travaux photographiques et vidéos elle questionne la fixité de l’image et son mouvement pour inviter à la lenteur, à l’abandon et au voyage intérieur. Son premier court métrage, réalisé dans le cadre d’une carte blanche Fabrique à Nantes avec l’association Mire, lui a permis de mixer plusieurs types d’images : photo, vidéo et cinéma. Ses travaux ont été présentés dans plusieurs festivals, galeries, en plein air dans la ville et les jardins en France et à l’étranger.
Synopsis : Ma mère perd la mémoire. Elle va m’échapper. Je lui propose de la filmer. Elle accepte. Un déménagement en Ehpad bouleverse nos vies mais une nouvelle relation entre nous s’installe. Au fur et à mesure que sa parole et sa mémoire disparaissent, ressurgissent en moi les souvenirs du passé. Je comprends progressivement pourquoi je suis là auprès d’elle malgré tout.
- Mia OUSTRY
Projet de film : Nasty Little Fic
Mia Oustry, comédienne de formation, s’est rapidement dirigée vers la mise en scène et la réalisation de films et d’écritures sonores. Ses créations sont toujours issues d’auto-récits, qu’ils soient individuels ou collectifs. Son premier film Il y a un endroit dans la nuit, est un itinéraire expérimental issu de récits de fêtes et d’expériences mystiques. Elle prolonge cette recherche avec l’écriture du spectacle Tout va bien, Fragments d’histoires d’AZF qui met en scène le regard d’un enfant sur cette catastrophe chimique et où se rencontrent mémoires documentaires et fantasmagories de justice. Convaincue que le documentaire fictionné est un outil critique nécessaire, elle cherche à faire émerger des imaginaires émancipateurs entre intime, politique et universel.
- Synopsis : Des images pixelisées d’une rue, une queue immense s’allonge le long du trottoir. Des téléphones s’agitent. Des queues de cheval, des cheveux longs, bruns, blonds, on aperçoit des visages adolescents. Une enceinte crachant des bribes de musiques saturées est brandie. L’excitation monte, après des heures d’attente, les portes de la salle de concert vont enfin s’ouvrir. En parallèle et en ligne, les récits de fanfiction fusionnent et entremêlent le réel et le fantasme.
- Lara LAIGNEAU
Projet de film : Soror
D’abord projectionniste, Lara Laigneau s’est formée aux techniques de l’image dans une école de cinéma en Belgique (IAD). Elle s’y passionne pour la prise de vue réelle et réalise un court métrage de fin d’études, Saïd, sélectionné dans plusieurs festivals. Depuis, les personnages en transformation sont au coeur de ses projets de réalisation, comme dans son portrait sur une jeune femme en reconversion professionnelle, Le choix de Marjorie, sorti en 2019. Elle termine actuellement une fable dystopique entre documentaire et fiction, évoquant la résistance d’une communauté de créatures, reléguées en marge du monde. En parallèle, elle travaille depuis 2014, comme cadreuse et cheffe-opératrice sur des documentaires comme Le marin imaginaire de Pierre-François Lebrun ou Cultiver la forêt de Jérémy Houadec.
Synopsis : Anna et moi sommes amies depuis presque vingt ans. A travers nos lettres écrites entre Rennes, Bruxelles et Lorient, dans nos partages créatifs, se dessinent l’histoire d’une amitié au long cours et les épreuves qui l’ont jalonnée. Alors qu’Anna s’apprête à tourner une page intime de sa vie, je lui propose de replonger ensemble dans cette matière littéraire sincère, parfois douloureuse, empreinte de lucidité et de poésie. Par un dispositif filmique artisanal, nous revenons sur sa trajectoire de vie, en questionnant le rapport au corps, à la maladie, les contours de nos libertés en tant que femmes.
- Pascal AYALA
Projet de film : En attendant le jour
Pascal a obtenu une licence d’Arts du Spectacle, option cinéma, à l’université Paul Valéry de Montpellier. Après une expérience à Paris comme cadreur sur des tournages d’émissions de télé-réalité, il commence à interroger le sens et les effets de l’enfermement sur l’individu et son entourage. Son premier court métrage de fiction, 2 Jours de Sortie, explore les réactions d’un personnage sur le point de quitter la prison, mettant en lumière la fragilité et les tensions qui accompagnent l’approche de la fin de la peine. Ses rencontres avec des associations et des militants l’ont amené à explorer l’impact discret mais profond de l’incarcération sur les familles. Il aborde cette thématique avec une sensibilité centrée sur l’humain et le lien social.
Synopsis : En attendant le jour est un film documentaire qui explore la vie des familles d’enfants majeurs incarcérés. À travers les récits de Ghislaine et d’autres parents, le film met en lumière l’absence qui bouleverse leur quotidien et enferme dans une attente silencieuse. Une vie autour de la prison, marquée par la fidélité aux proches et l’inquiétude pour leur avenir. Les trajets vers les parloirs et les moments partagés révèlent une réalité souvent ignorée. L’hôtel associatif L’Éclaircie devient un refuge où ces familles partagent leurs luttes et leurs espoirs, tout en questionnant la stigmatisation qui les entoure.
- Antoine TRIBOTTE
Projet de film : Hier n’est pas encore passé
Antoine Tribotté est formé en biologie et en nouvelles technologies. Depuis une quinzaine d’années, il est cartographe sur les thématiques environnementales. En 2021, de retour d’un voyage de 7 mois en famille à travers une partie de l’Europe, il choisit de donner une place plus importante à ses pratiques artistiques, notamment à la danse et à l’image. Il est aujourd’hui vidéaste pour une quinzaine de compagnies de danse contemporaine, il accompagne sur scène un groupe de musique avec de la projection live, il documente les processus de création. Antoine mène également des écritures personnelles en s’attachant à porter un regard sensible sur un monde en mouvement. Cela prend la forme de portraits d’artistes et de scientifiques engagés, d’un projet de court-métrage sur le thème de la résilience. Hier n’est pas encore passé est son premier projet documentaire, il aborde la question du deuil avec la conviction que ces histoires contribuent à dessiner nos lendemains.
Synopsis : Françoise décède à l’âge de 63 ans, la veille de son anniversaire. Ce film retrace le parcours intime de François, un homme qui perd son amour et qui tente de se réinventer sans elle. Ses paroles et ses lectures sont collectées au fil des semaines. Puis des artistes le rejoignent et portent avec lui un regard sur les questions relatives au deuil, à l’absence, à la mémoire, au silence. Ces hommes et ces femmes inventent en lui de nouveaux chemins, comme si hier n’était pas encore passé, comme si l’avenir se dessinait pas à pas.
PROJETS FICTION
- Alan DURAND
Projet de film : Ghost Loneliness
En tant qu’auteur, j’ai réalisé deux court-métrages : Brésil 14 (2017), tourné pendant la Coupe du Monde de football 2014, et Simon (2019), portrait d’un apprenti agriculteur. Je viens de terminer mon premier long-métrage documentaire, Une province américaine , qui interroge le lien entre les cultures françaises et américaines dans le championnat de France de basket. Je développe actuellement un court-métrage de fiction Amour Ultra, qui met en scène une supportrice ultra à la recherche de son père (Améthyste Films). J’ai également été assistant mise en scène pour divers films courts : Fièvre, de Louis Blanchot (Acéphale), Sur la touche de Kahina Ben Amar (Don Quichotte Films), Mirage de Jeanne Dressen (OHNK) et Juste là de Hélène Bougy (Because the night production).
Synopsis : Louise et Luca errent dans les rues depuis des décennies. Ils traînent leur solitude de fantôme et observent celle des vivants. Luca a repéré une âme en peine : Léa. Elle passe ses journées et ses nuits à observer sa famille depuis l’extérieur de la maison. Luca et Louise se demandent si Léa est un fantôme qui s’ignore ou une vivante qui se sent terriblement seule. Léa s’immisce petit à petit dans leur vie et perturbe l’équilibre fragile formé par leur duo.
- Salomé GRISLIN
Projet de film : Les tutus
Originaire de Strasbourg, Salomé Grislin a étudié le cinéma à l’ENSAV de Toulouse avant de s’installer à Nantes où elle vit actuellement. Assistante caméra depuis bientôt 4 ans, cette technicienne griffonne des bribes d’histoires dans les coins des feuilles et rêve secrètement de réaliser des films à son tour. Dans sa vie idéale, elle continue de travailler sur les films des autres – parce qu’elle adore le plateau – tout en faisant produire ses films à elle. Salomé aime les récits qui mélangent les genres et les échelles, le drôle et le triste, l’intime et le collectif. Elle fait de son travail d’écriture une quête de la poésie du quotidien.
Synopsis : Clémentine, 17 ans, doit se rendre à l’audition d’entrée d’une grande école de ballet. Mais une grève surprise immobilise l’ensemble du réseau ferroviaire, mettant en péril son rêve. Accompagnée de trois de ses camarades et de sa professeure de danse, elle embarque dans la camionnette de l’activiste Marcia, sa mère, avec laquelle elle ne semble partager que la tare génétique d’être trop grosse. Ce voyage inattendu sera pourtant l’occasion pour mère et fille de panser leurs blessures et de prendre un nouveau départ.
- Thomas GRANDREMY
Projet de film : Split
Né en 1990, Thomas Grandrémy travaille pendant une dizaine d’années comme monteur sur différents formats (documentaire, court-métrage, film d’animation…). En 2018, il participe au parcours d’auteur·rice·s #2 pour y développer son premier documentaire, Les Délivrés, sorti en 2021 sur France 3 Pays de la Loire et LCP. Puis il réalise la première saison des Sessions Suspendues, une fiction musicale produite par Sourdoreille. En août 2024, il s’installe dans le Pas-de-Calais pour travailler sur un projet de documentaire autour de la frontière franco-britannique, co-produit par Tonnerre de l’Ouest et France 3 Hauts-de-France. Un territoire qu’il explore également par la fiction, avec un court-métrage actuellement en écriture.
Synopsis : Dila, Farhad et leur fils Samal ont fui le Kurdistan pour trouver refuge en Angleterre. Alors qu’ils s’apprêtent à prendre le large illégalement depuis les côtes françaises, Dila est éjectée du zodiac dans un mouvement de panique et séparée de sa famille. Durant les heures qui précèdent sa prochaine tentative de traversée, elle rencontre Abdul, un syrien qui a collaboré avec Daesh en 2014 pendant que Dila, elle, combattait l’Etat Islamique aux côtés de l’armée de libération du Rojava.
- Léa-Nunzia CORRIERAS
Projet de film : Ma biche
Après avoir étudié l’image à l’ENSAV à Toulouse, et réalisé plusieurs courts-métrages expérimentaux mettant en scène ma famille, j’ai réalisé, en 2019, un premier long-métrage documentaire, Tout va très bien, qui retrace les échanges de patientes à sages-femmes dans les abris précaires d’une maison de naissance et d’un atelier de self-help. En parallèle de mon métier d’assistante caméra, je continue une pratique assidue de photographie et du tirage argentique, ainsi que d’écriture, qu’elle soit poétique ou à vocation filmique. Dans mes travaux, je m’intéresse aux énergies discordantes, aux confusions et à la fragilité, et aux points de rencontre entre douleur et confort, entre violence et tendresse.
Synopsis : Lucie, d’une timidité maladive, d’une docilité extrême, est recrutée comme agent d’entretien pour nettoyer à fond les écoles de la ville pendant les vacances d’été. Il va falloir intégrer une équipe et exister face à l’autre. Lucie, pleine d’appréhensions, y rencontre Louisa, jeune femme pétillante en contrat précaire comme elle. Peu à peu, un désir naît en elle, et se dessine l’espoir d’une véritable relation. Mais la constante présence de la hiérarchie qui les met en compétition vient peu à peu souiller leurs rapports.
- Raphaël HARIÉ
Projet de film : Le printemps français
Après des études de cinéma à l’École de la Cité en réalisation, c’est sur scène que Raphaël décide de poursuivre sa formation artistique. Il suit trois ans durant les cours de théâtre Eva Saint-Paul avant de collaborer sur la mise en scène d’une pièce au festival d’Avignon en 2023 puis de monter sa compagnie de théâtre intitulée « Bleu 90’s » l’année suivante. La troupe met en scène plusieurs spectacles dont « Le Gardien » de Harold Pinter dans laquelle il incarne le personnage de Davies.
Au croisement du théâtre et du cinéma, Raphaël ambitionne d’interroger l’absurdité du monde et les paradoxes qui demeurent entre son soi et le double qu’on fait exister à travers le regard de l’autre. Ses projets de cinéma l’amènent à questionner sa propre existence et celle de toute une génération.
Synopsis : Grosse journée en perspective pour Éloi et sa famille. Ce matin ils participent pour la première fois à la Manif pour Tous. Rien ne peut les arrêter, pas même sa difficulté évidente à sortir du lit ou l’absence inattendue du père. C’est dans l’effervescence des préparatifs puis sur le chemin de la manif que naîtrons ses premiers désirs homosexuels.
- Antoine DUBOS
Projet de film : A nos morts
Antoine Dubos a étudié le cinéma documentaire à La Sorbonne-Nouvelle-Paris3 avant d’être diplômé du Master «Documentaire de création» de Lussas. Il réalise son premier film Les étoiles du nord en 2013 où il filme les souvenirs et le deuil d’un sans-abri à Paris. Il réalise ensuite deux documentaires sur les questions d’exil : Exils adolescents (2017) au côté de mineurs isolés, et Avec les mots des autres (2020) qui se déroule lors de consultations en santé mentale menées auprès de demandeurs d’asile. Son dernier documentaire, La cité de l’ordre (2021), joue des limites entre fiction et documentaire en filmant les jeux de rôles mis en scène lors de la formation des gardiens de la paix.
Synopsis : Sylvie est convoquée par la police judiciaire à l’Institut Médico-Légal afin d’identifier le corps d’un sans-abri qui pourrait être son frère. À la morgue, Sylvie n’arrive pas à se prononcer. Elle arpente alors la ville à la recherche des personnes qui pourraient l’avoir connu pour tenter de percer le mystère. Elle rencontre Titi, qui a partagé dans la rue les dernières années du défunt. Ensemble ils recoupent leurs souvenirs. Un détail finit par confirmer à Sylvie qu’il s’agit bien de son frère. Depuis une cabine téléphonique, elle lui adresse un dernier appel en guise d’adieu.
Le parcours est parrainé cette année par le réalisateur Jean-Baptiste Durand, une séance du film Chien de la casse en sa présence est prévue le 13 janvier à Sablé-sur -Sarthe à l’occasion de la première semaine de formation. Toutes les informations par ici